Un colloque pour décarboner le secteur des transports
date 23/10/2023 - 14:34 | micro_reportage Perrine Martin
L’École des Ponts ParisTech organisait, la semaine dernière, un colloque sur la décarbonation des transports, en présence d’experts de la mobilité et de la ministre de la transition énergétique Agnès Pannier-Runacher. Objectif : discuter des moyens et des mesures à prendre pour lutter contre le changement climatique, à travers la transformation du secteur des transports.

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Un colloque pour décarboner le secteur des transports
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Le secteur des transports joue un rôle prépondérant dans notre société et force est de constater que la décarbonation y est plus lente que dans d'autres secteurs. « C'est vrai qu'il est l'un de ceux qui met le plus de temps à se décarboner par rapport à d'autres, en raison de son rôle tellement important dans toute la société » reconnaît Anne-Marie Idrac, présidente de France Logistique et ancienne Secrétaire d'État aux transports, qui s'est exprimée notamment sur le rôle des politiques publiques dans l'accélération de la décarbonation.
À la manœuvre, il y a bien sûr l'Europe qui insuffle un mouvement massif de décarbonation, et dans ce contexte, la France doit relever un double-défi : « Un des enjeux, pour nous les Français, c'est que cette impulsion soit mise en œuvre, mais de manière loyale, du point de vue de la concurrence entre les différents pays et que ça ne soit pas défavorable à notre compétitivité. »
Dans ce processus de décarbonation, il ne s'agit pas seulement de remplacer un mode de transport par un autre, mais de repenser l'ensemble du système : « Ce sont des enjeux qui sont systémiques », poursuit Anne-Marie Idrac. « Il faut s'occuper d'infrastructures, il faut s'occuper d'énergie, il faut s'occuper de distribution de cette énergie, des véhicules, et puis finalement de la manière de s'occuper des territoires et des différents usages des transports. »
Et bien entendu, l'usager français est au cœur de ces questionnements : prisonnier de la voiture, il cherche des alternatives plus propres, d'où l'intérêt croissant pour les cars express et le covoiturage.
Une solution pourrait se trouver dans les pôles multimodaux, combinant différents types de déplacements. Ces plateformes intermodales concernent aussi bien les voyageurs que les marchandises, et offrent une vision d'ensemble de la chaîne de transport.
À la manœuvre, il y a bien sûr l'Europe qui insuffle un mouvement massif de décarbonation, et dans ce contexte, la France doit relever un double-défi : « Un des enjeux, pour nous les Français, c'est que cette impulsion soit mise en œuvre, mais de manière loyale, du point de vue de la concurrence entre les différents pays et que ça ne soit pas défavorable à notre compétitivité. »
Dans ce processus de décarbonation, il ne s'agit pas seulement de remplacer un mode de transport par un autre, mais de repenser l'ensemble du système : « Ce sont des enjeux qui sont systémiques », poursuit Anne-Marie Idrac. « Il faut s'occuper d'infrastructures, il faut s'occuper d'énergie, il faut s'occuper de distribution de cette énergie, des véhicules, et puis finalement de la manière de s'occuper des territoires et des différents usages des transports. »
Et bien entendu, l'usager français est au cœur de ces questionnements : prisonnier de la voiture, il cherche des alternatives plus propres, d'où l'intérêt croissant pour les cars express et le covoiturage.
Une solution pourrait se trouver dans les pôles multimodaux, combinant différents types de déplacements. Ces plateformes intermodales concernent aussi bien les voyageurs que les marchandises, et offrent une vision d'ensemble de la chaîne de transport.
