Un concert « So British »
date 25/03/2019 - 10:50 | micro_reportage Charlotte Latour
Ben Glassberg a raflé, en 2017, tous les prix du 55ème Concours International des Jeunes Chefs d’Orchestre de Besançon. À 24 ans, l’Orchestre National de Lyon vient de le nommer chef invité associé, ça veut dire que pendant trois ans il pourra passer, trois à quatre semaines par an, à travailler sur un thème de concert avec l’orchestre. Pour cette première collaboration, il propose « So British ! », un concert qui porte un regard mélancolique, mais non dénué d’humour sur le Brexit...
© Sim Canetty-Clarke
Un concert "So British"
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Le chef d’orchestre Ben Glassberg s’est confié à Charlotte Latour : « J’adore le programme, parce que c’est un peu drôle, mais c’est aussi très intéressant. On va commencer avec l’ouverture de Béatrice et Bénédicte d’Hector Berlioz (1803-1869), après nous avons le concerto pour violoncelle d’Edward Elgar (1857-1934), c’est le morceau le plus connu anglais de musique classique.
Après la pause, on va jouer un autre morceau anglais, c’est Tout Sera Bien de Thomas Adès, peut-être un regard drôle au Brexit, on ne sait pas si tout sera bien, mais on espère… Et à la fin, on va jouer La Symphonie Les Adieux de Joseph Haydn (1732-1809), mais j’espère que c’est pas un adieu, c’est plutôt à bientôt [...]
J’avais 11 ans, quand j’ai décidé que peut-être je voudrais devenir chef d’orchestre. J’ai vu un concert et je me souviens que c’était vraiment le moment où j’ai décidé, ah, peut-être… ça c’est pour moi [...]
Je pense que peut-être j’ai des qualités utiles pour diriger, mais pour moi, diriger n’est pas vraiment d’être… dictateur, je préfère un style de direction très collaboratif. »
Après la pause, on va jouer un autre morceau anglais, c’est Tout Sera Bien de Thomas Adès, peut-être un regard drôle au Brexit, on ne sait pas si tout sera bien, mais on espère… Et à la fin, on va jouer La Symphonie Les Adieux de Joseph Haydn (1732-1809), mais j’espère que c’est pas un adieu, c’est plutôt à bientôt [...]
J’avais 11 ans, quand j’ai décidé que peut-être je voudrais devenir chef d’orchestre. J’ai vu un concert et je me souviens que c’était vraiment le moment où j’ai décidé, ah, peut-être… ça c’est pour moi [...]
Je pense que peut-être j’ai des qualités utiles pour diriger, mais pour moi, diriger n’est pas vraiment d’être… dictateur, je préfère un style de direction très collaboratif. »
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