Un hommage musical à quatre compositrices oubliées
date 19/11/2023 - 13:32 | micro_reportage Charlotte Latour
À travers l'album « Duelles », Raphaëlle Moreau et Célia Oneto-Bensaid redonnent vie à quatre compositrices oubliées, offrant une précieuse redécouverte de leur génie musical tombé dans l'ombre du patriarcat.

© Jacky Azoulai
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Un hommage musical à quatre compositrices oubliées
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À travers l'album « Duelles », la violoniste Raphaëlle Moreau et la pianiste Célia Oneto-Bensaid réaniment la créativité de quatre compositrices tombées dans l'oubli : Marguerite Canal, Dora Pejacevic, Henriette Bosmans et Grazyna Bacewicz. Célébrées de leur vivant, ces femmes ont été injustement éclipsées par l'ombre du patriarcat musical.
« Nous avons créé un portrait sonore de trois compositrices de la même époque, originaires de trois pays différents, chacune apportant une esthétique unique », partage avec passion Raphaëlle Moreau.
Les défis rencontrés pour retrouver ces partitions perdues dans l'oubli ont été nombreux. « La sonate de Marguerite Canal n'a toujours pas été éditée. Nous avons eu accès au manuscrit grâce à une professeure de piano du conservatoire de Paris », partage Raphaëlle Moreau. Pour la sonate de Bosmans, le duo a dû contacter directement une éditrice étrangère, recevant les partitions quelques jours seulement avant l'enregistrement.
Chaque morceau devient ainsi une rencontre improbable avec le passé, soulignant l'urgence de préserver ces trésors musicaux du silence qui les entoure. Raphaëlle Moreau insiste sur l'importance de créer une nouvelle tradition en gravant ces compositions dans l'histoire musicale.
« Elles ont sombré dans l'oubli parce que l'histoire de la musique a été écrite par des hommes, et lorsque ces compositrices n'avaient pas d'enfant, leur musique n'était tout simplement pas recopiée », rappelle Raphaëlle Moreau, mettant en lumière la triste réalité de la perte de nombreux manuscrits au fil du temps.
Avec « Duelles », Raphaëlle Moreau et Célia Oneto-Bensaid ressuscitent ces compositrices négligées, offrant un témoignage puissant de leur génie créatif et lançant un appel à la redécouverte et à la préservation de ces œuvres oubliées.
« Nous avons créé un portrait sonore de trois compositrices de la même époque, originaires de trois pays différents, chacune apportant une esthétique unique », partage avec passion Raphaëlle Moreau.
Les défis rencontrés pour retrouver ces partitions perdues dans l'oubli ont été nombreux. « La sonate de Marguerite Canal n'a toujours pas été éditée. Nous avons eu accès au manuscrit grâce à une professeure de piano du conservatoire de Paris », partage Raphaëlle Moreau. Pour la sonate de Bosmans, le duo a dû contacter directement une éditrice étrangère, recevant les partitions quelques jours seulement avant l'enregistrement.
Chaque morceau devient ainsi une rencontre improbable avec le passé, soulignant l'urgence de préserver ces trésors musicaux du silence qui les entoure. Raphaëlle Moreau insiste sur l'importance de créer une nouvelle tradition en gravant ces compositions dans l'histoire musicale.
« Elles ont sombré dans l'oubli parce que l'histoire de la musique a été écrite par des hommes, et lorsque ces compositrices n'avaient pas d'enfant, leur musique n'était tout simplement pas recopiée », rappelle Raphaëlle Moreau, mettant en lumière la triste réalité de la perte de nombreux manuscrits au fil du temps.
Avec « Duelles », Raphaëlle Moreau et Célia Oneto-Bensaid ressuscitent ces compositrices négligées, offrant un témoignage puissant de leur génie créatif et lançant un appel à la redécouverte et à la préservation de ces œuvres oubliées.