Pourquoi les ventes de voitures électriques augmentent-elles ?... en 2025
date 18/09/2024 - 14:25 | micro_reportage La rédaction
D’ici 2025, les ventes de voitures électriques en Europe devraient exploser, représentant entre 20 et 24% des ventes de véhicules neufs, selon une étude de l'organisation européenne Transport et Environnement. Cette hausse est attribuée à la stricte réglementation européenne sur les émissions de CO2 qui va pénaliser les véhicules thermiques et également à l’arrivée de nouveaux modèles électriques plus abordables.
Après une 2023 prometteuse et un début d'année 2024 attentiste, le marché des voitures électriques en Europe devrait connaître un rebond significatif l'année prochaine. Dans une étude publiée ce mardi 17 septembre, les véhicules électriques (VE) représenteront entre 20 et 24% des ventes de voitures neuves en 2025, contre 12,5% en 2024.
Pourquoi un tel revirement ? « 2025 sera une année importante pour les constructeurs européens sur le marché des voitures électriques », explique Marie Chéron, responsable des politiques véhicules à Transport & Environnement France. « Grâce à la multiplication des nouveaux modèles plus abordables, les VE devraient représenter près d'un quart des nouvelles voitures vendues. »
Pour atteindre leurs objectifs de réduction des émissions de CO2, les constructeurs automobiles devront en effet augmenter la part des véhicules 100% électriques et, dans une moindre mesure, la part des hybrides rechargeables. Selon T&E, pas moins de 7 nouveaux modèles électriques seront annoncés à moins de 25000 euros à partir de fin 2024, ce qui contribuera à hauteur de 60% à l'atteinte des objectifs. Les hybrides rechargeables seront également une solution pour les constructeurs, mais leur potentiel de réduction des émissions est limité à court terme.
Pour accompagner cette transition, des mesures d'accompagnement pour les automobilistes seront cruciales. En France, des initiatives telles que la reconduction du leasing social et le renforcement des objectifs de verdissement des flottes d'entreprises sont attendues. En parallèle, l’industrie automobile devra également adopter des stratégies comme le ‘‘pooling’’, le fait de s'associer avec d'autres fabricants pour baisser leurs émissions moyennes. Selon Transport & Environnement, si Volkswagen s'associe à Tesla, seules 17% de ses ventes devront être des voitures électriques en 2025, au lieu de 22%.
Même si les constructeurs automobiles sont en bonne voie pour atteindre leurs objectifs européens de réduction des émissions de CO2, certains cherchent à modifier les règles au dernier moment afin de repousser les nouvelles normes à 2027, en invoquant la baisse des ventes de véhicules électriques constatée depuis le début de l'année 2024. Cette demande est considérée comme absurde par Transport & Environnement, car le marché actuel est purement transitoire et les constructeurs utilisent ces quelques mois de répit pour maximiser les ventes et les bénéfices des véhicules thermiques actuels avant l'entrée en vigueur de la nouvelle législation.
Pourquoi un tel revirement ? « 2025 sera une année importante pour les constructeurs européens sur le marché des voitures électriques », explique Marie Chéron, responsable des politiques véhicules à Transport & Environnement France. « Grâce à la multiplication des nouveaux modèles plus abordables, les VE devraient représenter près d'un quart des nouvelles voitures vendues. »
Pour atteindre leurs objectifs de réduction des émissions de CO2, les constructeurs automobiles devront en effet augmenter la part des véhicules 100% électriques et, dans une moindre mesure, la part des hybrides rechargeables. Selon T&E, pas moins de 7 nouveaux modèles électriques seront annoncés à moins de 25000 euros à partir de fin 2024, ce qui contribuera à hauteur de 60% à l'atteinte des objectifs. Les hybrides rechargeables seront également une solution pour les constructeurs, mais leur potentiel de réduction des émissions est limité à court terme.
Pour accompagner cette transition, des mesures d'accompagnement pour les automobilistes seront cruciales. En France, des initiatives telles que la reconduction du leasing social et le renforcement des objectifs de verdissement des flottes d'entreprises sont attendues. En parallèle, l’industrie automobile devra également adopter des stratégies comme le ‘‘pooling’’, le fait de s'associer avec d'autres fabricants pour baisser leurs émissions moyennes. Selon Transport & Environnement, si Volkswagen s'associe à Tesla, seules 17% de ses ventes devront être des voitures électriques en 2025, au lieu de 22%.
Même si les constructeurs automobiles sont en bonne voie pour atteindre leurs objectifs européens de réduction des émissions de CO2, certains cherchent à modifier les règles au dernier moment afin de repousser les nouvelles normes à 2027, en invoquant la baisse des ventes de véhicules électriques constatée depuis le début de l'année 2024. Cette demande est considérée comme absurde par Transport & Environnement, car le marché actuel est purement transitoire et les constructeurs utilisent ces quelques mois de répit pour maximiser les ventes et les bénéfices des véhicules thermiques actuels avant l'entrée en vigueur de la nouvelle législation.