Vanessa Wagner explore l’univers minimaliste de Philip Glass
La pianiste vient d’enregistrer l’intégrale des 20 Études pour piano de Philip Glass, loin de la simplicité qu’on attribue souvent à cette musique née à la fin des années 60.
Dernière modification : 08/10/2025 17:25

Révolution esthétique et émotion maximale pour ce nouvel album de la pianiste française.
© Laura Bonnefous
Le compositeur américain Philip Glass compte parmi les pionniers de la musique répétitive, apparue à la fin des années 60. Son œuvre, épurée et souvent jugée ‘‘facile’’ par certains, est défendue par la pianiste Vanessa Wagner, qui en souligne toute la richesse. Elle vient d’enregistrer l’intégrale des 20 Études pour piano du compositeur, chez InFiné, soit plus de 2 heures de musique qu’elle explore depuis une dizaine d’années. Une expérience marquante, ‘‘une révélation’’ même pour la pianiste.
Ce langage musical, né il y a 60 ans outre-Atlantique, marque une rupture esthétique majeure comme le rappelle Vanessa Wagner : « C'était vraiment une révolution par rapport à ce qui se créait en Europe à l'époque. Cette musique contemporaine radicale correspondait aussi à un moment politique très fort aux Etats-Unis. » Elle souligne que Philip Glass a collaboré avec des artistes venus d’horizons variés, « Ravi Shankar, grand musicien indien, mais aussi David Bowie et Björk ». Il a aussi beaucoup travaillé avec le monde de la danse, et a signé la bande originale du film ‘‘The Hours’’ de Stephen Daldry.
Pour Vanessa Wagner, la dimension émotionnelle de cette œuvre est remarquable : « C'est une musique de l'intériorité, assez mélancolique et très cinématographique. » Quant au terme ‘‘minimalisme’’, il revêt pour elle une considérable intensité : « ‘‘Minimaliste’’, qu'est ce qu'il y a derrière ? Est-ce que ça veut dire qu'il n’y a pas grand-chose à jouer, que c'est tout le temps pareil ? Eh bien non. En fait, c'est maximaliste dans l'émotion, c'est plein de couleurs différentes. » D'ailleurs, « Les gens qui ne connaissent pas et qui se prennent une claque, j'adore », conclut-elle avec enthousiasme.
Vanessa Wagner est en concert à Perpignan le 23 octobre, à Nantes le 7 novembre, à Grenoble le 9 novembre et à Marseille le 30 novembre.
Ce langage musical, né il y a 60 ans outre-Atlantique, marque une rupture esthétique majeure comme le rappelle Vanessa Wagner : « C'était vraiment une révolution par rapport à ce qui se créait en Europe à l'époque. Cette musique contemporaine radicale correspondait aussi à un moment politique très fort aux Etats-Unis. » Elle souligne que Philip Glass a collaboré avec des artistes venus d’horizons variés, « Ravi Shankar, grand musicien indien, mais aussi David Bowie et Björk ». Il a aussi beaucoup travaillé avec le monde de la danse, et a signé la bande originale du film ‘‘The Hours’’ de Stephen Daldry.
Pour Vanessa Wagner, la dimension émotionnelle de cette œuvre est remarquable : « C'est une musique de l'intériorité, assez mélancolique et très cinématographique. » Quant au terme ‘‘minimalisme’’, il revêt pour elle une considérable intensité : « ‘‘Minimaliste’’, qu'est ce qu'il y a derrière ? Est-ce que ça veut dire qu'il n’y a pas grand-chose à jouer, que c'est tout le temps pareil ? Eh bien non. En fait, c'est maximaliste dans l'émotion, c'est plein de couleurs différentes. » D'ailleurs, « Les gens qui ne connaissent pas et qui se prennent une claque, j'adore », conclut-elle avec enthousiasme.
Vanessa Wagner est en concert à Perpignan le 23 octobre, à Nantes le 7 novembre, à Grenoble le 9 novembre et à Marseille le 30 novembre.
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