Voitures électriques en leasing surfacturées ?
date 28/02/2023 - 17:11 | micro_reportage La rédaction
Des loyers trop élevés pour les véhicules électriques en leasing ? C’est ce que pointe une ONG européenne, Transport & Environment qui dénonce ce coup de frein pour la transition écologique.
Image d'illustration - © pixarno - stock.adobe.com
Le leasing est un système de financement qui repose sur la location d'une voiture neuve ou d'occasion pendant une durée déterminée, ce qui constitue une alternative au crédit automobile. Les sociétés de leasing jouent un rôle dominant sur le marché des voitures neuves, où elles représentent jusqu'à un cinquième des achats.
Transport & Environment (T&E) relève dans son étude sur les pratiques de ces sociétés que le loyer moyen mensuel d'une Peugeot e-208 s'établit, par exemple, à 547 euros en France, contre 355 euros pour le modèle essence. Un prix jugé bien trop élevé par rapport à la réalité du marché.
Si les électriques sont bien plus chères à l'achat, les loyers pratiqués « ne tiennent pas compte des évolutions récentes du prix de revente des véhicules électriques sur le marché de l'occasion, qui constitue la principale variable utilisée par les sociétés de leasing pour fixer leurs prix » souligne l’ONG.
En France par exemple, une société de leasing qui revendait une voiture électrique vieille de 3 ans en 2017 pouvait espérer récupérer 37,3% du prix d'achat initial. En 2022, pour une voiture électrique de 3 ans, la société de leasing récupérait 43,4% du prix d'achat.
Leurs offres « reflètent l'état du marché d'il y a 5 ans, lorsqu'il y avait des incertitudes sur l'attractivité des véhicules électriques de seconde main », accuse Léo Larivière, responsable du plaidoyer électrification des flottes chez T&E France. « Cela a des conséquences très concrètes : les utilisateurs de véhicules électriques sont surfacturés et la transition vers l'électrique est entravée ».
Transport & Environment (T&E) relève dans son étude sur les pratiques de ces sociétés que le loyer moyen mensuel d'une Peugeot e-208 s'établit, par exemple, à 547 euros en France, contre 355 euros pour le modèle essence. Un prix jugé bien trop élevé par rapport à la réalité du marché.
Si les électriques sont bien plus chères à l'achat, les loyers pratiqués « ne tiennent pas compte des évolutions récentes du prix de revente des véhicules électriques sur le marché de l'occasion, qui constitue la principale variable utilisée par les sociétés de leasing pour fixer leurs prix » souligne l’ONG.
En France par exemple, une société de leasing qui revendait une voiture électrique vieille de 3 ans en 2017 pouvait espérer récupérer 37,3% du prix d'achat initial. En 2022, pour une voiture électrique de 3 ans, la société de leasing récupérait 43,4% du prix d'achat.
Leurs offres « reflètent l'état du marché d'il y a 5 ans, lorsqu'il y avait des incertitudes sur l'attractivité des véhicules électriques de seconde main », accuse Léo Larivière, responsable du plaidoyer électrification des flottes chez T&E France. « Cela a des conséquences très concrètes : les utilisateurs de véhicules électriques sont surfacturés et la transition vers l'électrique est entravée ».