« L'île haute » de Valentine Goby

Dans ce roman d'une grande beauté, la romancière décrit la sidération ressentie par un jeune garçon, obligé de fuir Paris pendant la Seconde Guerre mondiale, en découvrant une montagne par la première fois.

C'est l'histoire d'un émerveillement : celui ressenti par un jeune garçon obligé de fuir Paris pendant la Seconde Guerre mondiale et qui est accueilli par une famille à Vallorcine, en Haute-Savoie. Le choc est immense, jamais il n'a vu pareil paysage.

« J'avais envie d'exprimer ce qu'est un émerveillement radical », explique Valentine Goby dans Marque-Page. « C'est une découverte complète, totale, magnifique, stupéfiante, extraordinaire! »
Durant trois saisons, Vadim va passer de l'enfance à l'adolescence au contact d'une nature qui le fascine. Et si la romancière en parle si bien, c'est qu'elle aussi nourrit un amour immense pour ces paysages. « La montagne est un paysage vivant, constamment changeant et en mouvement (...). C'est le lieu du monde où je me sens la plus entière et où j'ai presque quelquefois la tentation de ne plus écrire tellement je me sens dans une plénitude absolue. »

Valentine Goby a écrit cette histoire durant le deuxième confinement. « J'étais dans un état de grande angoisse face à la façon dont les murs se sont resserrés autour de nous (...). J'avais un grand désir de beauté et de liberté ».
C'est donc tout cela que raconte dans ce livre, « L'île haute » publié chez Actes Sud. C'est l’histoire d’un jeune garçon, d’une montagne, d’un émerveillement et de découvertes perpétuelles. Cela donne un roman singulier et d’une immense beauté.