« Le Hussard noir » de Marie Pellan et William Lafleur
date 22/02/2019 - 08:47 | micro_reportage Francine Thomas
Parler des maux de l’école d’une façon inédite, c’est le pari de deux professeurs qui publient un roman à quatre mains.

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"Le Hussard noir" de Marie Pellan et William Lafleur
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Marie Pellan et William Lafleur (alias Monsieur le prof sur Twitter) sont profs, amis, et partagent les mêmes points de vue quant aux maux qui rongent l’enseignement. A force de refaire le monde tous les deux, ils en sont venus assez naturellement à l’idée d’écrire. Mais écrire quoi ?
« Si on écrit un essai, ça ne va pas intéresser grand monde, la forme du roman nous a paru plus utile », confie William Lafleur.
Et en l’occurrence, c’est d’un roman très noir dont ils ont accouché. L’histoire d’un professeur de français en REP, épuisé, qui décide de prendre sa classe en otage. Il annonce qu’il ne libérera ses élèves que si le ministre de l’éducation vient le rencontrer. Les médias et les réseaux sociaux s’emparent de l’événement qui très vite échappe au jeune enseignement : « Le but à travers ce roman (…), c’est de pouvoir voir comment la société tourne autour d’un événement violent et quel impact il a sur tout le système éducatif. »
Le hussard noir est-il donc un roman militant, au-delà d’être un très bon thriller : « En ce moment, il y a groupe sur Facebook qui s’appelle Les foulards rouges(…). C’est un groupe de profs qui sont désabusés car les grèves ça ne fonctionne pas et surtout ça agit contre les profs. Il faut donc trouver de nouveaux modes d’action, et d’autres moyens de se faire entendre. Un roman c’est un moyen comme un autre effectivement de faire passer un message. »
Le hussard noir est un roman hybride, qui pose question. L’histoire d’un prof qui voulait juste se faire entendre.
« Si on écrit un essai, ça ne va pas intéresser grand monde, la forme du roman nous a paru plus utile », confie William Lafleur.
Et en l’occurrence, c’est d’un roman très noir dont ils ont accouché. L’histoire d’un professeur de français en REP, épuisé, qui décide de prendre sa classe en otage. Il annonce qu’il ne libérera ses élèves que si le ministre de l’éducation vient le rencontrer. Les médias et les réseaux sociaux s’emparent de l’événement qui très vite échappe au jeune enseignement : « Le but à travers ce roman (…), c’est de pouvoir voir comment la société tourne autour d’un événement violent et quel impact il a sur tout le système éducatif. »
Le hussard noir est-il donc un roman militant, au-delà d’être un très bon thriller : « En ce moment, il y a groupe sur Facebook qui s’appelle Les foulards rouges(…). C’est un groupe de profs qui sont désabusés car les grèves ça ne fonctionne pas et surtout ça agit contre les profs. Il faut donc trouver de nouveaux modes d’action, et d’autres moyens de se faire entendre. Un roman c’est un moyen comme un autre effectivement de faire passer un message. »
Le hussard noir est un roman hybride, qui pose question. L’histoire d’un prof qui voulait juste se faire entendre.

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