Circuler sans pare-chocs : un choix risqué selon le droit routier
date 18/09/2023 - 15:19 | micro_reportage Francine Thomas
Cette semaine, Maître Éric de Caumont, spécialiste du droit routier, répond à une question d'auditeur sur la possibilité de se déplacer sans pare-chocs. Selon lui, bien que ces éléments soient remplaçables, ils sont indispensables pour la légalité et la sécurité du véhicule.
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Circuler sans pare-chocs : un choix risqué selon le droit routier
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Cette semaine, notre consultant juridique répond à la question d’un auditeur du 107.7 qui nous a demandé s’il était possible de se déplacer sans ses pare-chocs. Maître Éric de Caumont rappelle que ces éléments de sécurité, en caoutchouc ou en tôle, qui peuvent se remplacer facilement, sont destinés à protéger les « parties plus nobles et plus chères du véhicule qui sont derrière ».
Si vous souhaitiez vous passer de ces fameux pare-chocs, l’avocat spécialiste du droit routier explique que c’est un choix mais pas un droit parce qu’il existe une règle fondamentale : « Un véhicule, pour avoir le droit de circuler sur la route, doit être homologué. »
En l’occurrence, un véhicule est homologué avec ses pare-chocs, ce qui signifie que vous ne pouvez pas vous en priver « à l’avant comme à l’arrière ». En cas d’accrochage et de perte d’un pare-chocs, en théorie, vous n’avez pas le droit de conduire sans. Dans ce cas-là, vous le fixez provisoirement avec du fil de fer, de la ficelle ou du ruban adhésif en attendant de le faire réparer.
Mais attention, là aussi, précise Me de Caumont, vous risquez « éventuellement un petit souci » avec les forces de l’ordre qui pourraient décider d’immobiliser votre véhicule, vous obligeant à le faire dépanner dans un garage pour pouvoir continuer de circuler avec.
Si vous souhaitiez vous passer de ces fameux pare-chocs, l’avocat spécialiste du droit routier explique que c’est un choix mais pas un droit parce qu’il existe une règle fondamentale : « Un véhicule, pour avoir le droit de circuler sur la route, doit être homologué. »
En l’occurrence, un véhicule est homologué avec ses pare-chocs, ce qui signifie que vous ne pouvez pas vous en priver « à l’avant comme à l’arrière ». En cas d’accrochage et de perte d’un pare-chocs, en théorie, vous n’avez pas le droit de conduire sans. Dans ce cas-là, vous le fixez provisoirement avec du fil de fer, de la ficelle ou du ruban adhésif en attendant de le faire réparer.
Mais attention, là aussi, précise Me de Caumont, vous risquez « éventuellement un petit souci » avec les forces de l’ordre qui pourraient décider d’immobiliser votre véhicule, vous obligeant à le faire dépanner dans un garage pour pouvoir continuer de circuler avec.
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