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Comment la nature reprend ses droits après la construction de l’autoroute ?

Sur l’A51 entre Marseille et Gap, d’anciennes gravières ont été réhabilitées en étangs naturels. Plus de 500 espèces y trouvent refuge. VINCI Autoroutes a aménagé un sentier pédagogique et confié la gestion du site au conservatoire d’espaces naturels régional.

Dernière modification : 26/09/2025 15:23

Comment la nature reprend ses droits après la construction de l’autoroute ?
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© VINCI Autoroutes - David Tatin
La construction d’une autoroute transforme durablement le paysage. Malgré les précautions prises, des projets de réhabilitation sont souvent mis en œuvre pour rendre à la nature les espaces modifiés. C’est le cas le long de l’A51, entre Marseille et Gap, où de grandes fosses, des gravières creusées dans les années 1980 ont été réinvesties par la biodiversité, explique Solange Altazin de VINCI Autoroutes : « Une fois les travaux terminés, le site a été laissé en l'état et puis la nature a repris ses droits. »

La nappe phréatique de la Durance est remontée, remplissant les bassins et donnant naissance à l’étang des Joncquiers. Ces gravières transformées en lacs attirent aujourd’hui une faune variée. « On compte plus de 500 espèces sur site qui habitent ou qui utilisent ce site comme site de migration », précise Solange Altazin. Parmi elles, la loutre et le castor ont trouvé un habitat favorable.

La gestion de cette zone a été confiée au Conservatoire d’espaces naturels de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Pour favoriser l’observation tout en respectant la tranquillité du site, « VINCI Autoroutes a également aménagé un sentier pédagogique et un observatoire », dit-elle.

Au total, ce sont pas moins de 28 000 hectares de zones proches des voies qui ont été sauvegardés le long du réseau.
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