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Valence : 5 km de murs anti-bruit le long de l’A7

À Valence, un programme de 32 millions d’euros vise à réduire les nuisances de l’autoroute en ville. Des murs anti-bruit, des aménagements esthétiques et une meilleure qualité de l’air sont au cœur du projet, financé en grande partie par VINCI Autoroutes.

Dernière modification : 14/11/2025 15:51

Valence : 5 km de murs anti-bruit le long de l’A7
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À Valence, en plus de 5 kms des murs antibruit installés, la halte fluviale sera réaménagée.

© VINCI Autoroutes
Construite dans les années 60, l’autoroute A7 traverse Valence en longeant le Rhône, au plus près du centre-ville. Cette configuration a profondément modifié le paysage urbain de la préfecture de la Drôme. Pour rééquilibrer les effets de cette infrastructure, un vaste programme d’aménagement est lancé, avec pour priorité la réduction du bruit.

5 kilomètres de murs anti-bruit vont être installés le long de l’autoroute. Le maire de Valence, Nicolas Daragon, précise : « Un abaissement du bruit perçu jusqu'à 66%, ça veut dire que ce ne sont pas des murs qui reflètent et qui renvoient le bruit, ils l'absorbent. » Ce dispositif vise à améliorer le confort des riverains tout en intégrant une dimension esthétique.

Le projet, d’un montant de 32 millions d’euros, est largement financé par VINCI Autoroutes. Il prévoit également de faciliter l’accès à un parc situé au bord du Rhône. « Il est traversé sur des ponts protégés qui vont rompre avec la vue sur l'autoroute », explique Nicolas Daragon. La halte fluviale, qui accueille plus de 100 péniches de touristes par an, bénéficiera aussi d’une protection renforcée : « Elle va être totalement protégée de l'autoroute avec un grand auvent et donc qui va améliorer l'accueil des touristes. »

Les automobilistes ne sont pas oubliés. Le projet intègre des matériaux et des structures pensées pour une meilleure insertion visuelle avec de la végétalisation : « Tout ça a été très bien pensé de façon esthétique, ça veut dire qu'on aura une insertion aussi pour ceux qui sont au volant. »

Enfin, la qualité de l’air s’est déjà améliorée grâce à une mesure mise en place il y a près de dix ans : la réduction de la vitesse maximale sur cette portion de l’A7. Passée de 110 à 90 km/h, cela a permis de baisser de 8% les émissions de CO₂.
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