Comment naissent les bouchons sur l'autoroute ?
date 14/10/2024 - 08:15 | micro_reportage Quentin Lachese
Vous vous êtes tous déjà retrouvés coincés dans un embouteillage et ce même lorsque les conditions routières semblaient optimales. Mais comment ces bouchons se forment-ils ? Thierry Mauduit, de VINCI Autoroutes, nous éclaire sur ce phénomène physique souvent méconnu.
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Comment naissent les bouchons sur l'autoroute ?
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Au-delà d'un événement qui se produit sur les voies, comme un accident ou une panne, un bouchon peut se former de manière spontanée. « La création d'un bouchon est un phénomène physique », explique Thierry Mauduit de VINCI Autoroutes :« On prend souvent l'image de l'entonnoir dans lequel on verse un fluide avec un débit plus ou moins important. Et on s'aperçoit que plus le débit est important dans cet entonnoir et plus sa capacité d'écoulement est compliquée. C'est-à-dire qu'on va avoir ce phénomène où l'eau va être retenue et s'écouler moins vite. »
Et changer de file dans un bouchon n'arrangera absolument rien, précise-t-il : « Le changement de file ne sert pas à grand-chose dans un bouchon. On a l'impression de gagner du temps. Pour autant, si on observe attentivement les véhicules qui sont à côté de nous, on s'apercevra que trois minutes plus tard, on les recroise. »
Il existe toutefois un moyen de retarder au mieux l'apparition des bouchons. Pour cela les services de l'autoroute s'appuient sur des capteurs qui comptent le nombre de véhicules qui passent et analysent leur vitesse au passage de ces capteurs. « Les jours de circulation très dense sur l'autoroute, on déclenche la régulation de vitesse, c'est-à-dire qu'on limite la vitesse maximale de circulation sur l'autoroute. Le fait de réduire cette vitesse, pour tout le monde, permet d'éviter les différences de vitesse sur chaque voie de circulation et donc d'écouler plus facilement le trafic en limitant les coups de frein ou les changements de file intempestifs », précise Thierry Mauduit.
Sur une autoroute à trois voies, les services de l'autoroute considèrent que le trafic commence à saturer à partir de 3600 véhicules par heure. Tout l'enjeu est de déclencher la régulation de vitesse à temps et que tout le monde la respecte pour limiter les embouteillages.
Et changer de file dans un bouchon n'arrangera absolument rien, précise-t-il : « Le changement de file ne sert pas à grand-chose dans un bouchon. On a l'impression de gagner du temps. Pour autant, si on observe attentivement les véhicules qui sont à côté de nous, on s'apercevra que trois minutes plus tard, on les recroise. »
Il existe toutefois un moyen de retarder au mieux l'apparition des bouchons. Pour cela les services de l'autoroute s'appuient sur des capteurs qui comptent le nombre de véhicules qui passent et analysent leur vitesse au passage de ces capteurs. « Les jours de circulation très dense sur l'autoroute, on déclenche la régulation de vitesse, c'est-à-dire qu'on limite la vitesse maximale de circulation sur l'autoroute. Le fait de réduire cette vitesse, pour tout le monde, permet d'éviter les différences de vitesse sur chaque voie de circulation et donc d'écouler plus facilement le trafic en limitant les coups de frein ou les changements de file intempestifs », précise Thierry Mauduit.
Sur une autoroute à trois voies, les services de l'autoroute considèrent que le trafic commence à saturer à partir de 3600 véhicules par heure. Tout l'enjeu est de déclencher la régulation de vitesse à temps et que tout le monde la respecte pour limiter les embouteillages.
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