Pour rappel, le projet est né de la collaboration entre ADP, la région Ile-de-France et la start-up allemande Volocopter. De cet investissement à 1,5 millions d'euros est né le ‘‘Volocity’’, taxi volant incarnant les objectifs de décarbonation de l'industrie aéronautique trop polluante qui n'est cependant capable de transporter qu'une seule personne. L'engin, similaire à un hélicoptère, dispose de plusieurs batteries alimentant 18 rotors disposés en couronne au-dessus du cockpit.
Finalement, le gouvernement a donné son feu vert aujourd'hui pour une expérimentation des taxis volants pendant les Jeux Olympiques et jusqu'au « 31 décembre 2024 au plus tard », précise l'arrêté gouvernemental. Les horaires d'exploitation sont toutefois limités « entre 8 heures et 17 heures » et le nombre de vols « à deux mouvements par heure et à 900 vols sur la totalité de l'expérimentation ».
Cette autorisation relance cependant le débat : pour ou contre ? Le ministère des Transports et la région Ile-de-France soutiennent le projet mais la mairie de Paris va étudier la possibilité d'un recours en justice contre l'arrêté, selon l'AFP. L'adjoint aux mobilités de la ville de Paris, David Belliard, condamne encore plus fermement ce projet en le déclarant comme « anti-écologique », « très cher » et qui « va concerner uniquement les personnes les plus fortunées ». « Ce gouvernement n'a plus aucune légitimité démocratique et il continue d'aller à l'encontre du Conseil de Paris », conclue-t-il.