Jean-Marie Périer ou la défense du journalisme
date 12/06/2021 - 03:05 | micro_reportage Ivan Mouton
Le photographe participe, une nouvelle fois, au dernier album de Reporters Sans Frontières, 100 photos pour la liberté de la presse.

© Frédéric Maligne
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Jean-Marie Périer ou la défense du journalisme
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Jean-Marie Périer n’en est pas à sa première collaboration avec RSF. Le photographe, réalisateur et écrivain, âgé de 81 ans et depuis longtemps engagé dans la défense de la liberté de la presse, remet ça. Dans son nouvel album, Reporters Sans Frontières a choisi 100 photos signées par l’un de nos plus grands photographes, Jacques Henri Lartigue. Un confrère, décédé en 1986, que Jean-Marie Périer vénère : « C’est même mon photographe préféré, qui aura fait toute sa carrière uniquement sur le bonheur, je trouve que c’est d’un courage extraordinaire parce qu’il n’y a rien de plus facile que d’attirer l’attention avec le malheur [...] lui filme ce qu’il voit, il n’interprète pas, il n’essaie pas de faire des mises en scène, il montre la réalité, une réalité heureuse. »
À propos de réalité heureuse, le travail de Jean-Marie Périer reste notamment accolé à la période des yéyés, où il photographiait notamment Johnny Hallyday, Sylvie Vartan ou encore Françoise Hardy, dans des superbes voitures de sport. « À cette époque-là il n’était pas interdit d’aimer les voitures, la voiture c’était vraiment un rêve », raconte-t-il. Une passion qui tournait parfois à l’obsession et à la prise de risques inconsidérés : « Quand je pense à la vitesse à laquelle on allait à l’époque, aujourd’hui j’ai vraiment la trouille […] avec Johnny on faisait la course, Paris-Nice en 7h, effrayant ! »
Enfin, pour revenir sur le dernier album de RSF, qui a encore dénombré l’an passé la mort de 50 journalistes dans l’exercice de leurs fonctions, Jean-Marie Périer se dit avant tout respectueux de leur travail : « Ils font un métier que je serai bien incapable de faire, j’ai beaucoup d’estime pour eux […] et en plus ils risquent leurs vies pratiquement pour rien. »
À propos de réalité heureuse, le travail de Jean-Marie Périer reste notamment accolé à la période des yéyés, où il photographiait notamment Johnny Hallyday, Sylvie Vartan ou encore Françoise Hardy, dans des superbes voitures de sport. « À cette époque-là il n’était pas interdit d’aimer les voitures, la voiture c’était vraiment un rêve », raconte-t-il. Une passion qui tournait parfois à l’obsession et à la prise de risques inconsidérés : « Quand je pense à la vitesse à laquelle on allait à l’époque, aujourd’hui j’ai vraiment la trouille […] avec Johnny on faisait la course, Paris-Nice en 7h, effrayant ! »
Enfin, pour revenir sur le dernier album de RSF, qui a encore dénombré l’an passé la mort de 50 journalistes dans l’exercice de leurs fonctions, Jean-Marie Périer se dit avant tout respectueux de leur travail : « Ils font un métier que je serai bien incapable de faire, j’ai beaucoup d’estime pour eux […] et en plus ils risquent leurs vies pratiquement pour rien. »
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