Jérôme Garcin, un président enthousiaste
date 09/11/2024 - 18:57 | micro_reportage Francine Thomas
Quelques mois après avoir rendu la présidence du ‘‘Masque et la plume’’ sur France Inter, le journaliste prend celle de la 42ème Foire du livre de Brive. Et il a concocté une très belle programmation pour les dizaines de milliers de spectateurs.
©Radio VINCI Autoroutes
Jérôme Garcin, un président enthou…
Jérôme Garcin, un président enthousiaste
play
0:00
0:00
volume-high
C'est un président heureux qui arpente les allées de la Foire, et dont le flair a payé. Dès cet été, Jérôme Garcin avait décidé de programmer les venues à Brive de Kamel Daoud et de Gaël Faye dont il était certain que les livres marqueraient la rentrée littéraire. L'un s'est vu décerner le Goncourt, l'autre le Renaudot.
« J'avais la conviction que ces deux auteurs remarquables qui témoignent de deux drames, d'un côté la guerre civile algérienne et de l'autre côté le génocide du Rwanda, devaient être présents dans cette Foire parce que la littérature, c'est beau, c'est parfois joli, mais c'est aussi un engagement permanent. Et ces deux écrivains sont à l'image, à mon avis, de la littérature contemporaine, qui, en plus, fait l'éloge d'une pratique de la langue française alors que l'un est d'origine algérienne, l'autre de du Rwanda. »
Jérôme Garcin a également invité ses anciens camarades du ‘‘Masque et la plume’’. Et il va tenter de trouver quelques instants pour dédicacer ses livres, lui qui a entretenu toute sa vie un beau compagnonnage avec les livres. « Je suis un privilégié puisque je suis né dans la littérature, je suis né dans le papier. Mon père était éditeur. J'ai respiré l'odeur du papier imprimé depuis vraiment mon enfance. C'est une chance inouïe, qui fait que j'ai été un lecteur boulimique très jeune. Et il est vrai aussi, pour ajouter une deuxième confidence, que les drames que j'ai vécus ensuite très tôt, la perte d'un frère jumeau sous mes yeux accidentellement et la perte de mon père quand il avait 45 ans m'ont donné le sentiment très fort que sans les livres, je ne pourrais pas vivre. »
« J'avais la conviction que ces deux auteurs remarquables qui témoignent de deux drames, d'un côté la guerre civile algérienne et de l'autre côté le génocide du Rwanda, devaient être présents dans cette Foire parce que la littérature, c'est beau, c'est parfois joli, mais c'est aussi un engagement permanent. Et ces deux écrivains sont à l'image, à mon avis, de la littérature contemporaine, qui, en plus, fait l'éloge d'une pratique de la langue française alors que l'un est d'origine algérienne, l'autre de du Rwanda. »
Jérôme Garcin a également invité ses anciens camarades du ‘‘Masque et la plume’’. Et il va tenter de trouver quelques instants pour dédicacer ses livres, lui qui a entretenu toute sa vie un beau compagnonnage avec les livres. « Je suis un privilégié puisque je suis né dans la littérature, je suis né dans le papier. Mon père était éditeur. J'ai respiré l'odeur du papier imprimé depuis vraiment mon enfance. C'est une chance inouïe, qui fait que j'ai été un lecteur boulimique très jeune. Et il est vrai aussi, pour ajouter une deuxième confidence, que les drames que j'ai vécus ensuite très tôt, la perte d'un frère jumeau sous mes yeux accidentellement et la perte de mon père quand il avait 45 ans m'ont donné le sentiment très fort que sans les livres, je ne pourrais pas vivre. »
©Radio VINCI Autoroutes
A voir aussi