Maïtena Biraben et 9 millions de femmes invisibles
date 10/11/2024 - 11:03 | micro_reportage Francine Thomas
La journaliste, qui vient de lancer un média en ligne ‘‘Mesdames’’ appelle la société entière à changer son regard sur les femmes de 45 ans et plus, c'est-à-dire sur 9 millions de femmes invisibles. Et elle signe un texte féministe important.
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Maïtena Biraben et 9 millions de femmes invisibles
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On parle très (trop) peu des femmes de 50 ans et plus. Et c'est ce que veut changer Maïtena Biraben grâce à son livre ‘‘La femme invisible’’ paru chez Flammarion et grâce au nouveau média en ligne ‘‘Mesdames’’ qu'elle a lancé cette année.
« Il est temps que la société nous pense et nous parle correctement. Et il y a plein de choses qu'on gagne à avancer dans l'âge. Une certaine zénitude, par exemple. On se connaît, on arrive à dire non avec le sourire, sans que ce soit une bataille contre nous-mêmes. On gagne en conscience de soi-même, en liberté avec les autres. Quand on se connaît mieux, c'est beaucoup plus doux et agréable d'être au contact de l'autre. »
Et ce changement de regard est d'autant plus important que ces 9 millions de femmes invisibles ont un très grand rôle à jouer dans la société actuelle. « Il y a un rôle de passeuse à jouer. Cette génération, c'est comme celle qui a connu la vie sans l'électricité et avec l'électricité, elle est passée d'un monde à un autre. Et ma génération est un vrai trait d'union avec un monde qui n'existe plus. Souvenez-vous, quand on était dans nos voitures, enfants couchés à l'arrière avec nos parents qui fumaient à l'avant. Rien n'existe plus de ce monde. Et pourtant, on est de plein pied dans la modernité. Une femme majeure sur deux a plus de 50 ans et on est toutes sur les réseaux sociaux. C'est d'ailleurs nous qui les avons fait exploser. Donc arrêtez de nous traiter de boomers ! »
« Il est temps que la société nous pense et nous parle correctement. Et il y a plein de choses qu'on gagne à avancer dans l'âge. Une certaine zénitude, par exemple. On se connaît, on arrive à dire non avec le sourire, sans que ce soit une bataille contre nous-mêmes. On gagne en conscience de soi-même, en liberté avec les autres. Quand on se connaît mieux, c'est beaucoup plus doux et agréable d'être au contact de l'autre. »
Et ce changement de regard est d'autant plus important que ces 9 millions de femmes invisibles ont un très grand rôle à jouer dans la société actuelle. « Il y a un rôle de passeuse à jouer. Cette génération, c'est comme celle qui a connu la vie sans l'électricité et avec l'électricité, elle est passée d'un monde à un autre. Et ma génération est un vrai trait d'union avec un monde qui n'existe plus. Souvenez-vous, quand on était dans nos voitures, enfants couchés à l'arrière avec nos parents qui fumaient à l'avant. Rien n'existe plus de ce monde. Et pourtant, on est de plein pied dans la modernité. Une femme majeure sur deux a plus de 50 ans et on est toutes sur les réseaux sociaux. C'est d'ailleurs nous qui les avons fait exploser. Donc arrêtez de nous traiter de boomers ! »
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