L'enfance (a)normale de Mazarine Pingeot
date 10/11/2024 - 11:14 | micro_reportage Francine Thomas
L'écrivaine est retourné, à l'invitation des éditions Flammarion, dans l'appartement où elle a vécu cachée durant une partie de son enfance et de son adolescence, à une époque où personne ne devait savoir que François Mitterrand avait eu une fille.
©Radio VINCI Autoroutes
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L'enfance (a)normale de Mazarine Pingeot
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Cet appartement situé ‘‘11 quai Branly’’ à Paris comme le titre du livre, Mazarine Pingeot l'appelle l'Alma. « C'est un logement de fonctions pour les hauts fonctionnaires de la République et dans lequel mes parents ont vécu avec moi. C'était un lieu protégé, secret, dans lequel lorsque je rentrais je ne ressortais plus et qui était donc un lieu clos, qui avait très peu d'ouverture sur l'extérieur et où lorsque j'y rentrais la porte se refermait vraiment. »
Ce retour à l'Alma est l'occasion pour Mazarine Pingeot de faire remonter de nombreux souvenirs d'une enfance et d'une adolescence très solitaire, qui ne ressemble à aucune autre. Même si Mazarine Pingeet, comme tous les enfants de son âge, y a aussi joué, regardé la télé (et Santa Barbara plus particulièrement) et partagé le soir un quotidien assez banal avec ses parents. « Toute vie est normale, toute vie est quotidienne, on se lève, on prend un petit déjeuner, on part à ses occupations, l'école, le travail, et la matière de la vie est à très normale à l'intérieur d'un cadre très anormal. Et lorsqu'on vit sa vie, on se pose pas la question de savoir si elle est normale ou pas. On regarde Santa Barbara tous les soirs et c'est le rendez-vous le plus important de la journée. »
L'écriture du livre aura permis à Mazarine Pingeot de démythifier cet endroit et de nous offrir un récit passionnant.
Ce retour à l'Alma est l'occasion pour Mazarine Pingeot de faire remonter de nombreux souvenirs d'une enfance et d'une adolescence très solitaire, qui ne ressemble à aucune autre. Même si Mazarine Pingeet, comme tous les enfants de son âge, y a aussi joué, regardé la télé (et Santa Barbara plus particulièrement) et partagé le soir un quotidien assez banal avec ses parents. « Toute vie est normale, toute vie est quotidienne, on se lève, on prend un petit déjeuner, on part à ses occupations, l'école, le travail, et la matière de la vie est à très normale à l'intérieur d'un cadre très anormal. Et lorsqu'on vit sa vie, on se pose pas la question de savoir si elle est normale ou pas. On regarde Santa Barbara tous les soirs et c'est le rendez-vous le plus important de la journée. »
L'écriture du livre aura permis à Mazarine Pingeot de démythifier cet endroit et de nous offrir un récit passionnant.
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