La Petite Vadrouille : un voyage au fil de l'eau avec Bruno Podalydès et ses complices
date 01/06/2024 - 05:31 | micro_reportage Virginie Decorte
Cette semaine on embarque pour une ‘‘Petite Vadrouille’’ avec Bruno Podalydès. À l’occasion de la sortie, ce mercredi 5 juin, de son nouveau film qui réunit Daniel Auteuil, Sandrine Kiberlain, Denis Podalydès et lui-même, le réalisateur se livre sur son actualité et ses projets.
©Anne-Francois Brillot
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La Petite Vadrouille : un voyage au fil de l'eau avec Bruno Podalydès et ses complices
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L'idée de réaliser ce road trip sur l'eau ne date pas d'aujourd'hui, elle a germé dans la tête du réalisateur, il y a une petite vingtaine d'années : « Je mets du temps à écrire mes films. En 2003, j'étais en croisière sur ces canaux de France qui sont si beaux, et je me suis dit, voilà un cadre qui finalement est peu filmé au cinéma. C'est une espèce de très beau travelling, un peu comme sur l'autoroute d'ailleurs, on regarde le paysage, mais là de manière beaucoup plus tranquille. »
Avec cette Petite Vadrouille, Bruno Podalydès nous embarque dans une échappée-belle bucolique dont il est le capitaine d’un bout à l’autre. Capitaine de sa petite troupe d’actrices et acteurs, mais surtout capitaine de la péniche, au bord de laquelle se déroule pratiquement tout le film. Un patron (Daniel Auteuil) est prêt à dépenser quatorze mille euros pour que sa collaboratrice (Sandrine Kiberlain) lui organise un week-end insolite en amoureux. L'occasion rêvée pour cette collaboratrice et son mari (Denis Podalydès), de remettre leurs finances et celles de leurs copains à flot. Bruno Podalydès nous précise : « C'est un peu comme des tartes où on rajoute des couches. Je me suis dit, tiens, filmons une petite croisière. Ça serait drôle que cette croisière soit montée par des branquignols, des pieds nickelés, que ce soit une arnaque et puis on va rajouter un type là-dessus qui est plumé en fait, un dindon de la farce. Et je rajoute des couches comme ça au fil des ans et puis à un moment, je me dis, tiens, le gâteau est prêt. »
Il faut un rapport au temps apaisé pour ce genre de voyage en péniche, comme nous le raconte le réalisateur qui interprète le capitaine du bateau : « Il faut accepter l'idée que déjà on fait du 9 km/h maximum...Il faut être un petit peu contemplatif. Ce n'est pas la course et c'est un mode de transport que j'aime bien. »
Pour autant, Bruno Podalydès, qui signe là son onzième long métrage, fourmille de projets : « J'en ai toujours plusieurs sur le feu. Je n'ai pas l'angoisse de la page blanche, c'est un peu prétentieux de dire ça, mais au contraire, j'ai un afflux d'idées. Je me dis que je ne vais jamais avoir le temps de faire tout ça. »
Avec cette Petite Vadrouille, Bruno Podalydès nous embarque dans une échappée-belle bucolique dont il est le capitaine d’un bout à l’autre. Capitaine de sa petite troupe d’actrices et acteurs, mais surtout capitaine de la péniche, au bord de laquelle se déroule pratiquement tout le film. Un patron (Daniel Auteuil) est prêt à dépenser quatorze mille euros pour que sa collaboratrice (Sandrine Kiberlain) lui organise un week-end insolite en amoureux. L'occasion rêvée pour cette collaboratrice et son mari (Denis Podalydès), de remettre leurs finances et celles de leurs copains à flot. Bruno Podalydès nous précise : « C'est un peu comme des tartes où on rajoute des couches. Je me suis dit, tiens, filmons une petite croisière. Ça serait drôle que cette croisière soit montée par des branquignols, des pieds nickelés, que ce soit une arnaque et puis on va rajouter un type là-dessus qui est plumé en fait, un dindon de la farce. Et je rajoute des couches comme ça au fil des ans et puis à un moment, je me dis, tiens, le gâteau est prêt. »
Il faut un rapport au temps apaisé pour ce genre de voyage en péniche, comme nous le raconte le réalisateur qui interprète le capitaine du bateau : « Il faut accepter l'idée que déjà on fait du 9 km/h maximum...Il faut être un petit peu contemplatif. Ce n'est pas la course et c'est un mode de transport que j'aime bien. »
Pour autant, Bruno Podalydès, qui signe là son onzième long métrage, fourmille de projets : « J'en ai toujours plusieurs sur le feu. Je n'ai pas l'angoisse de la page blanche, c'est un peu prétentieux de dire ça, mais au contraire, j'ai un afflux d'idées. Je me dis que je ne vais jamais avoir le temps de faire tout ça. »