« Le chant du bouc » de Maria Carmen Vega
date 01/01/2020 - 03:19 | micro_reportage Francine Thomas
Partir à la recherche de ses parents biologiques et mettre à jour un trafic d’enfants : c’est l’aventure vécue par la chanteuse et comédienne Maria Carmen Vega. Elle nous la raconte dans un récit poignant et enlevé.
© Astrid di Crollalanza
"Le chant du bouc" de Maria Carmen…
"Le chant du bouc" de Maria Carmen Vega
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Cette drôle d’aventure lui avait déjà inspiré son dernier album Santa Maria. Cette fois c’est dans un récit que Carmen Maria Vega se raconte.
En 2011, elle part au Guatemala, le pays où elle née, sur la trace de ses parents biologiques. : « Mon idée principale était que ma mère était activiste, puisque c’est ce que l’association Hacer Puente qui a réalisé mon adoption en Belgique pour la France, avait raconté à mes parents adoptifs », nous confie-t-elle dans Marque-Page. Sauf que la vérité est tout autre.
Au terme de 13 jours de voyage et de milliers de kilomètres parcourus, Maria Carmen Vega découvre finalement que sa mère est en Belgique et qu’elles ont été au centre d’un trafic d’enfants. Trafic contre lequel elle a décidé de porter plainte ; le livre retrace ce combat. Il dresse également un portrait sidérant du Guatemala. « C’est un pays qui n’est plus en guerre depuis 1996, mais comme beaucoup de pays qui n’ont connu quasiment que la dictature, c’est très difficile d’obtenir une démocratie (…) C’est une zone de non-droit, très corrompue par les narcotrafiquants, ça a nécrosé le pays et c’est pire qu’en période de guerre. »
Près de 18 homicides sont enregistrés chaque jour dans la capitale Guatemala.
Le Chant du Bouc de Carmen Maria Vega, c’est l’histoire vraie d’une jeune femme qui veut comprendre d’où elle vient, et qui va devoir s’adapter à une vérité qu’elle ne soupçonnait pas. C’est surtout un récit qui s’avale d’une traite, et qui dresse le portrait d’une artiste ô combien attachante.
En 2011, elle part au Guatemala, le pays où elle née, sur la trace de ses parents biologiques. : « Mon idée principale était que ma mère était activiste, puisque c’est ce que l’association Hacer Puente qui a réalisé mon adoption en Belgique pour la France, avait raconté à mes parents adoptifs », nous confie-t-elle dans Marque-Page. Sauf que la vérité est tout autre.
Au terme de 13 jours de voyage et de milliers de kilomètres parcourus, Maria Carmen Vega découvre finalement que sa mère est en Belgique et qu’elles ont été au centre d’un trafic d’enfants. Trafic contre lequel elle a décidé de porter plainte ; le livre retrace ce combat. Il dresse également un portrait sidérant du Guatemala. « C’est un pays qui n’est plus en guerre depuis 1996, mais comme beaucoup de pays qui n’ont connu quasiment que la dictature, c’est très difficile d’obtenir une démocratie (…) C’est une zone de non-droit, très corrompue par les narcotrafiquants, ça a nécrosé le pays et c’est pire qu’en période de guerre. »
Près de 18 homicides sont enregistrés chaque jour dans la capitale Guatemala.
Le Chant du Bouc de Carmen Maria Vega, c’est l’histoire vraie d’une jeune femme qui veut comprendre d’où elle vient, et qui va devoir s’adapter à une vérité qu’elle ne soupçonnait pas. C’est surtout un récit qui s’avale d’une traite, et qui dresse le portrait d’une artiste ô combien attachante.
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