Le succès des écoponts
date 25/08/2023 - 05:34 | micro_reportage Marie Marquet
Ils sont devenus essentiels aux animaux pour traverser les voies en toute sécurité. Des photographies montrent qu'ils sont utilisés par, au moins, une vingtaine d'espèces différentes.
Le succès des écoponts
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Vous connaissez sans doute les écoponts, ces passerelles bâties au-dessus des autoroutes pour permettre le passage de la faune sur le réseau VINCI Autoroutes. En dix ans, ce sont 18 écoponts qui ont été créés. Quel est le bilan ? Réponse avec Philippe Chavaren de VINCI Autoroutes :« Cette décennie a vu l'apparition de ces ouvrages larges de 15 à 25 mètres. Cette initiative est vraiment une nouveauté dans le paysage français, parce qu'en Europe, il y en avait déjà notamment aux Pays-Bas, en Suisse, en Autriche. La grande nouveauté, c'est cette largeur agrandie et les aménagements qui les accompagnent. C'est beaucoup mieux aménagé pour la petite faune comme les lapins, les hérissons, et la très grande, comme le chevreuil, le sanglier ou le cerf ».
Ces ouvrages sont destinés à toutes les espèces, la biodiversité peut s'y installer, les micro-rongeurs peuvent y vivre, s'y alimenter, s'y reproduire mais pour quel résultat ? « Si on doit faire un bilan, on sait qu'ils sont empruntés, utilisés par la faune et par au moins une vingtaine d'espèces. On les suit systématiquement pendant trois ans après leur construction, à l'aide notamment de pièges photographiques, et on a donc des photos » ajoute Philippe Chavaren. Et les associations locales de protection de la nature confirment le succès de ces installations.
Ces ouvrages sont destinés à toutes les espèces, la biodiversité peut s'y installer, les micro-rongeurs peuvent y vivre, s'y alimenter, s'y reproduire mais pour quel résultat ? « Si on doit faire un bilan, on sait qu'ils sont empruntés, utilisés par la faune et par au moins une vingtaine d'espèces. On les suit systématiquement pendant trois ans après leur construction, à l'aide notamment de pièges photographiques, et on a donc des photos » ajoute Philippe Chavaren. Et les associations locales de protection de la nature confirment le succès de ces installations.
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