Qui dit alcool, dit éthylotest
date 18/01/2022 - 06:41 | micro_reportage Francine Thomas
Désormais, tous les établissements, y compris sur internet, offrant la vente à emporter de boissons alcoolisées doivent proposer à la vente des éthylotests.
Qui dit alcool, dit éthylotest
Qui dit alcool, dit éthylotest
play
0:00
0:00
volume-high
Depuis le 1er juillet 2021, précise d’emblée Maître Éric de Caumont, « quel que soit le type de magasin, dès lors que vous vendez de l’alcool, vous avez l’obligation de vendre également des éthylotests ». Cette réglementation, qui s’applique aussi bien aux supermarchés, qu’aux petits cavistes, ou aux sites de vente en ligne, va même un peu plus loin.
Notre consultant juridique raconte que tout est codifié : « Il est prévu que ces éthylotests doivent être placés juste à côté (du produit alcoolisé ou de la caisse) et il doit y en avoir assez, ça va d’un stock minimal de 10 à 25 […] et d’autre part, on envisage l’hypothèse où il n’y a vraiment pas de place juste à côté […] dans ce cas-là, il doit y avoir une affiche pour savoir où sont les éthylotests. »
Si ces mesures ne sont pas rigoureusement respectées, explique Me de Caumont, « vous risquez une amende de quatrième classe, qui coûte 675 € et qui peut monter à 1 875 € ».
Notre avocat spécialiste du droit routier rappelle, pour conclure, ''qu’il existait déjà, et qu’il y a toujours une obligation qui s’impose à d’autres débitants de boissons, ce sont les établissements de nuit qui sont tenus d'avoir un dispositif qui permet le dépistage de l’imprégnation alcoolique et qui est gratuitement à la disposition du public avant de reprendre la voiture".
Notre consultant juridique raconte que tout est codifié : « Il est prévu que ces éthylotests doivent être placés juste à côté (du produit alcoolisé ou de la caisse) et il doit y en avoir assez, ça va d’un stock minimal de 10 à 25 […] et d’autre part, on envisage l’hypothèse où il n’y a vraiment pas de place juste à côté […] dans ce cas-là, il doit y avoir une affiche pour savoir où sont les éthylotests. »
Si ces mesures ne sont pas rigoureusement respectées, explique Me de Caumont, « vous risquez une amende de quatrième classe, qui coûte 675 € et qui peut monter à 1 875 € ».
Notre avocat spécialiste du droit routier rappelle, pour conclure, ''qu’il existait déjà, et qu’il y a toujours une obligation qui s’impose à d’autres débitants de boissons, ce sont les établissements de nuit qui sont tenus d'avoir un dispositif qui permet le dépistage de l’imprégnation alcoolique et qui est gratuitement à la disposition du public avant de reprendre la voiture".
A voir aussi