Rétrofit, tout n’est pas permis
date 23/10/2021 - 20:29 | micro_reportage Perrine Martin
Changer de motorisation et transformer sa voiture thermique en véhicule électrique, nécessite une homologation avant de pouvoir circuler.


Rétrofit, tout n’est pas permis
Rétrofit, tout n’est pas permis
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Si la pratique du rétrofit, c’est-à-dire de la conversion, de l’électrification d’un véhicule thermique, est de plus en plus répandue et surtout autorisée par les autorités depuis un peu plus d’un an, l’Automobile Magazine alerte sur le fait qu’elle nécessite cependant une certification officielle. Plus précisément, explique Christophe Congrega, journaliste au mensuel, il faut « se conformer à une homologation à l’UTAC qui est l’organisme qui homologue les voitures en France ».
À l’instar d’un contrôle technique très poussé, raconte-t-il, « il y a des tests de sécurité, de sûreté de fonctionnement, de bon accrochage de tous les organes dans la voiture et tout ça c’est compliqué à faire et ça coûte un peu d’argent ! »
Ainsi, pour les sociétés qui souhaitent vendre un kit de conversion rétrofit, affirme Christophe Congrega, « cela coûte à peu près 200.000 euros d’investissement pour le développement et l’homologation ». Selon notre confrère, ces contraintes réglementaires mais nécessaires, font qu’aujourd’hui « il n’y en a qu’une, c’est le 2CV Méhari Club de Cassis qui a développé un kit pour la Citroën 2CV 6 ».
Donc attention, si l’on voit de plus en plus de véhicules anciens qui ont été électrifiés, le journaliste de l'Automobile Magazine avertit : « Ce sont des prototypes, vous ne pourrez pas les faire immatriculer donc méfiance, il y a beaucoup de promesses mais aujourd’hui la seule qu’on peut faire transformer c’est la 2CV 6 ! »
À l’instar d’un contrôle technique très poussé, raconte-t-il, « il y a des tests de sécurité, de sûreté de fonctionnement, de bon accrochage de tous les organes dans la voiture et tout ça c’est compliqué à faire et ça coûte un peu d’argent ! »
Ainsi, pour les sociétés qui souhaitent vendre un kit de conversion rétrofit, affirme Christophe Congrega, « cela coûte à peu près 200.000 euros d’investissement pour le développement et l’homologation ». Selon notre confrère, ces contraintes réglementaires mais nécessaires, font qu’aujourd’hui « il n’y en a qu’une, c’est le 2CV Méhari Club de Cassis qui a développé un kit pour la Citroën 2CV 6 ».
Donc attention, si l’on voit de plus en plus de véhicules anciens qui ont été électrifiés, le journaliste de l'Automobile Magazine avertit : « Ce sont des prototypes, vous ne pourrez pas les faire immatriculer donc méfiance, il y a beaucoup de promesses mais aujourd’hui la seule qu’on peut faire transformer c’est la 2CV 6 ! »
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