Ronds-points, clignotants et législation

Lorsque l’on aborde et emprunte un carrefour giratoire, en voiture, en camion ou sur un deux-roues motorisé, est-il obligatoire d’utiliser ses feux clignotants ?

Cette semaine notre consultant juridique propose de refaire le point sur l’usage des clignotants sur les ronds-points. En introduction, Maître Éric de Caumont, affirme tout d’abord qu’il n’existe pas de « texte spécifique » lié aux carrefours giratoires, ce sont les « règles générales » du code de la route qui s’appliquent.

Parmi elles, rappelle notre avocat spécialiste du droit routier, la principale mesure à respecter c’est que l’on « ne peut effectuer de changements importants de direction qu’après s’être préalablement assurer que l’on peut le faire sans danger et de l’avoir signaler préalablement », à l’aide de ses feux clignotants.

D’après Me de Caumont, « la logique » est d’indiquer sa direction « en rentrant sur le rond-point ». Il conseille ainsi « de mettre son clignotant à droite » lorsque vous comptez emprunter « la première ou la deuxième sortie ». En revanche, précise-t-il, « si vous dépassez la verticale, le fait d’aller tout droit, et que vous sortez à la troisième, quatrième, voire cinquième sortie, là, le bon usage c’est de mettre son clignotant à gauche ».

Dans ce second cas, une fois sur le rond-point, raconte notre avocat spécialisé dans la défense des usagers de la route, « une fois passée cette fameuse verticale […] il va falloir passer sur la voie de droite et mettre le clignotant à droite pour aviser que vous allez à nouveau faire un changement important de direction ».