« Sankhara » de Frédérique Deghelt
date 11/02/2020 - 01:43 | micro_reportage La rédaction
L’écrivaine, auteure de « La Vie d’une Autre » adapté au cinéma en 2012, publie un nouveau roman qui a comme point de départ un stage de méditation.
© Astrid di Crollalanza
"Sankhara" de Frédérique Deghelt
"Sankhara" de Frédérique Deghelt
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Ce stage, Frédérique Deghelt peut en parler précisément et intensément : elle l’a elle-même suivi il y a quelques années, et c’est durant ces dix jours de méditation que l’idée du personnage d’Hélène, qui est au centre du roman, lui est venue. Et c’est ce même stage qui lui a inspiré le titre.
Qu’est-ce qu’un Sankhara ?
« C’est un mot pâli, qui vient du sanskrit et Sankhara, ce sont les conditionnements. Toutes ces choses empilées, qui déterminent par exemple que l’on va détester quelqu’un d’emblée sans savoir pourquoi. On ne se rend pas compte de ces conditionnements qui ont une base physique. »
Au fil de l’ouvrage, sont relatées les sensations de l’héroïne durant ce stage et la façon dont la méditation va l’aider, à un moment de sa vie où elle traverse une grave crise de couple : « C’est à la fois l’autopsie de cette crise de couple et le rapport que l’on établit au monde. Et comment ce rapport nous influence ou pas. Est-ce que nous allons mal parce que le monde va mal ? Est-ce que le monde va mal parce que nous allons mal individuellement ? C’est une vraie question. »
Et c’est sans doute celle qui sous-tend toute la réflexion subtile de ce roman.
En parallèle, le lecteur va suivre un autre personnage : Sébastien, le mari d’Hélène, journaliste à l’AFP, pendant les attentats contre le World Trade Center. Ce point de bascule dans le terrorisme et dans le traitement de l’information irrigue l’histoire et Frédérique Deghelt, elle-même ancienne journaliste, nous livre quelques réflexions passionnantes.
Sankhara se déguste lentement, pour profiter pleinement de la densité de ces pages. C’est un livre où le silence et le chaos du monde se côtoient sans cesse, où les tourments personnels rencontrent ceux du monde et c’est captivant.
Notez par ailleurs que Frédérique Deghelt est au centre d’une double actualité en ce moment. Son livre Être Beau, illustré par les photographies d’Astrid Di Crollalanza donne lieu à une magnifique exposition au Musée de l’Homme à Paris.
Qu’est-ce qu’un Sankhara ?
« C’est un mot pâli, qui vient du sanskrit et Sankhara, ce sont les conditionnements. Toutes ces choses empilées, qui déterminent par exemple que l’on va détester quelqu’un d’emblée sans savoir pourquoi. On ne se rend pas compte de ces conditionnements qui ont une base physique. »
Au fil de l’ouvrage, sont relatées les sensations de l’héroïne durant ce stage et la façon dont la méditation va l’aider, à un moment de sa vie où elle traverse une grave crise de couple : « C’est à la fois l’autopsie de cette crise de couple et le rapport que l’on établit au monde. Et comment ce rapport nous influence ou pas. Est-ce que nous allons mal parce que le monde va mal ? Est-ce que le monde va mal parce que nous allons mal individuellement ? C’est une vraie question. »
Et c’est sans doute celle qui sous-tend toute la réflexion subtile de ce roman.
En parallèle, le lecteur va suivre un autre personnage : Sébastien, le mari d’Hélène, journaliste à l’AFP, pendant les attentats contre le World Trade Center. Ce point de bascule dans le terrorisme et dans le traitement de l’information irrigue l’histoire et Frédérique Deghelt, elle-même ancienne journaliste, nous livre quelques réflexions passionnantes.
Sankhara se déguste lentement, pour profiter pleinement de la densité de ces pages. C’est un livre où le silence et le chaos du monde se côtoient sans cesse, où les tourments personnels rencontrent ceux du monde et c’est captivant.
Notez par ailleurs que Frédérique Deghelt est au centre d’une double actualité en ce moment. Son livre Être Beau, illustré par les photographies d’Astrid Di Crollalanza donne lieu à une magnifique exposition au Musée de l’Homme à Paris.
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