Un péage urbain à New York City
date 23/04/2024 - 17:03 | micro_reportage La rédaction
À New York, le tout premier péage urbain aux États-Unis sera installé en juin aux portes de la ville. Le but ? Réduire l'affluence sur les grands boulevards, la pollution mais aussi et surtout, renflouer les caisses du métro.
15 dollars. Ce sera le prix à payer (pour les voitures et les camionnettes) à partir de juin pour entrer dans le centre de Manhattan, un quartier saturé par les embouteillages aux heures de pointe à New-York. Une première pour les États-Unis, qui jusque-là, n'avais pas encore sauté le pas des péages à l'entrée des villes. Encore faut-il que l'État Fédéral donne son accord et que les recours administratifs de l'état du New Jersey, des taxis et des VTC ne le bloquent pas.
Les tarifs seront fixés en fonction du véhicule. Ainsi, les camions et les autocars devront payer 24 à 36 dollars et les célèbres taxis jaunes, eux, seront autorisés à rajouter 1,25 dollars à chaque course. Un geste sera fait pour les conducteurs à faible revenu qui auront droit à des réductions. Enfin, en ce qui concerne le cas particulier des véhicules d'urgence, ils n'auront bien évidemment pas à payer cette taxe.
« L'un des objectifs majeurs est de s'attaquer enfin aux embouteillages, mais aussi, à l'autre bout de la chaîne, d'investir davantage dans le réseau de transport en commun », explique Janno Lieber, PDG de la Metropolitan Transportation Authority (MTA), le conseil d'administration de l'opérateur public du métro de la ville et des trains de banlieue.
Depuis la pandémie de Covid-19, MTA a du mal à se relever de ses pertes financières. Grâce à cet impôt direct, la MTA espère récupérer un milliard de dollars par an et les réinvestir dans l'immense réseau que constitue le métro New-Yorkais, actuellement dans un état déplorable.
Initié en 2007, le projet, adopté à 11 voix contre une, suit la trajectoire d'autres mégalopoles comme Londres, Stockholm et Singapour. Réduire la pollution et pousser les habitants et les touristes à utiliser le métro pour leurs déplacements, voilà un défi à la hauteur de la ville gratte-ciel.
Les tarifs seront fixés en fonction du véhicule. Ainsi, les camions et les autocars devront payer 24 à 36 dollars et les célèbres taxis jaunes, eux, seront autorisés à rajouter 1,25 dollars à chaque course. Un geste sera fait pour les conducteurs à faible revenu qui auront droit à des réductions. Enfin, en ce qui concerne le cas particulier des véhicules d'urgence, ils n'auront bien évidemment pas à payer cette taxe.
« L'un des objectifs majeurs est de s'attaquer enfin aux embouteillages, mais aussi, à l'autre bout de la chaîne, d'investir davantage dans le réseau de transport en commun », explique Janno Lieber, PDG de la Metropolitan Transportation Authority (MTA), le conseil d'administration de l'opérateur public du métro de la ville et des trains de banlieue.
Depuis la pandémie de Covid-19, MTA a du mal à se relever de ses pertes financières. Grâce à cet impôt direct, la MTA espère récupérer un milliard de dollars par an et les réinvestir dans l'immense réseau que constitue le métro New-Yorkais, actuellement dans un état déplorable.
Initié en 2007, le projet, adopté à 11 voix contre une, suit la trajectoire d'autres mégalopoles comme Londres, Stockholm et Singapour. Réduire la pollution et pousser les habitants et les touristes à utiliser le métro pour leurs déplacements, voilà un défi à la hauteur de la ville gratte-ciel.