Il estime que le poids des voitures « doit être pris en compte pour des raisons écologiques ». Car plus un véhicule est lourd, plus il contient de matériaux et plus il consomme d'énergie pour se déplacer, ce qui augmente ses émissions de CO2 et donc le réchauffement de la planète.
Cette mesure s'inscrit dans le grand plan de sobriété énergétique présenté le 20 juin par le gouvernement. Elle accompagne des mesures comme l'encouragement au covoiturage ou encore l'interdiction de climatiser les bâtiments au dessous de 26 degrés.
Il est à noter que l'augmentation du malus pour les voitures lourdes ne touchera pas en 2024 les véhicules électriques qui émettent moins de CO2 que ceux équipés de moteurs à explosion fonctionnant aux carburants fossiles. « Il faut être cohérent », a souligné le ministre. « On est dans une phase de transition, il faut qu'on développe le véhicule électrique en France et en Europe », et c'est « le sens de l'histoire de prendre en compte des critères de poids ».
C'est le même argument qui avait prévalu, début juin, au sein du Conseil de la Ville de Paris pour augmenter le tarif du stationnement pour les SUV et autres véhicules imposants, jugés plus polluants.
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