Prévu pour financer 50 000 véhicules, dont 5 000 réservés aux zones à faibles émissions (ZFE), le programme suscite une demande si forte que certains acteurs anticipent une saturation rapide. Guillaume Sicard, directeur général de Renault France, a déclaré lundi lors d’un point presse téléphonique : « Nous avons déjà plusieurs milliers de dossiers pré-validés. Il est possible que le quota soit atteint en cinq à dix jours ouvrables. »
En 2024
Le dispositif avait été interrompu après seulement six semaines, victime de son succès avec plus de 50 000 commandes validées pour une capacité initiale de 20 000 à 25 000 véhicules. Cette année, l’État a prévu une enveloppe de 370 millions d’euros, financée par les certificats d’économie d’énergie (CEE), mais sans garantie de reconduction.
Interrogé par l’AFP, Grégory Caret, directeur de l’observatoire de la consommation à l’UFC-Que choisir, souligne que « l’attente était forte » face aux prix élevés des véhicules neufs. Les opérateurs de recharge, comme Fastned, saluent également le retour du dispositif, estimant un gain de pouvoir d’achat de 1 600 euros par an pour les bénéficiaires.
Cependant, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a précisé qu’il n’y avait « pas d’engagement sur le fait de reconduire l’opération chaque année », laissant les candidats malchanceux de cette session 2025 dans l’incertitude.