De la bonne utilisation des feux de détresse !
date 03/02/2021 - 01:18 | micro_reportage Francine Thomas
Cette semaine, dans votre rendez-vous juridique, nous vous expliquons comment vous servir correctement de vos « warnings ».
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De la bonne utilisation des feux de détresse !
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Francine Thomas a sollicité Maître Éric de Caumont pour faire le point sur la réglementation en vigueur concernant les feux de détresse. Quand peut-on ou quand doit-on les allumer ?
La réponse est aussi surprenante que simple selon notre expert en droit routier qui affirme que « le fait d’utiliser les feux de détresse dans deux circonstances différentes, lorsque l’on fait un ralentissement brutal à l’approche d’un bouchon ou d’un accident et lorsque l’on est en panne et que l’on est arrêté sur le bord de la route ou de l’autoroute […] c’est une obligation de la loi ».
Maître de Caumont précise qu’en ce qui concerne l’approche d’un ralentissement, « ce n’est pas puni de façon très sévère […] ce n’est qu’une contravention de 2ème classe (amende minorée à 22 €, amende forfaitaire à 35 € et amende majorée à 75 €) ».
Dans l’autre cas évoqué précédemment, « lorsque vous êtes en panne, que vous êtes immobilisé, là c’est plus cher, c’est une contravention de 4ème classe qui peut aller jusqu’à 750 €, 135 € d’amende forfaitaire et 90 si vous payez rapidement ».
Pour conclure et concernant l’échelle des sanctions en la matière, notre avocat spécialisé dans la défense des automobilistes explique que « c’est logique, parce que prévenir les autres usagers du fait que vous freinez brutalement c’est effectivement nécessaire mais si vous ne le faites pas il ne va pas y avoir le même risque de danger, d’accident ou de sur-accident, que si vous êtes carrément arrêté, à plus forte raison en plein milieu d’une voie ».
Et attention, sachez que « même sur le bord de la route, par exemple sur une bande d’arrêt d’urgence, vous êtes obligés de mettre vos feux de détresse » !
La réponse est aussi surprenante que simple selon notre expert en droit routier qui affirme que « le fait d’utiliser les feux de détresse dans deux circonstances différentes, lorsque l’on fait un ralentissement brutal à l’approche d’un bouchon ou d’un accident et lorsque l’on est en panne et que l’on est arrêté sur le bord de la route ou de l’autoroute […] c’est une obligation de la loi ».
Maître de Caumont précise qu’en ce qui concerne l’approche d’un ralentissement, « ce n’est pas puni de façon très sévère […] ce n’est qu’une contravention de 2ème classe (amende minorée à 22 €, amende forfaitaire à 35 € et amende majorée à 75 €) ».
Dans l’autre cas évoqué précédemment, « lorsque vous êtes en panne, que vous êtes immobilisé, là c’est plus cher, c’est une contravention de 4ème classe qui peut aller jusqu’à 750 €, 135 € d’amende forfaitaire et 90 si vous payez rapidement ».
Pour conclure et concernant l’échelle des sanctions en la matière, notre avocat spécialisé dans la défense des automobilistes explique que « c’est logique, parce que prévenir les autres usagers du fait que vous freinez brutalement c’est effectivement nécessaire mais si vous ne le faites pas il ne va pas y avoir le même risque de danger, d’accident ou de sur-accident, que si vous êtes carrément arrêté, à plus forte raison en plein milieu d’une voie ».
Et attention, sachez que « même sur le bord de la route, par exemple sur une bande d’arrêt d’urgence, vous êtes obligés de mettre vos feux de détresse » !
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