L'éco-pâturage
date 30/10/2021 - 15:10 | micro_reportage Marie Marquet
Pour l'entretien des espaces verts en bordure de l'autoroute, des animaux font office de tondeuse. Cette solution simple et efficace est écologique.
© VINCI Autoroutes
L'éco-pâturage
L'éco-pâturage
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Ce savoir-faire ancestral est appelé l'éco-pâturage. Moutons, chèvres, chevaux, bovins... Ces animaux entretiennent les abords de l'autoroute. Ils sont choisis pour leur capacité d'adaptation à différents types de terrain, nous explique Alexandre Lemaître de VINCI Autoroutes : « Sur les sites assez escarpés, nous allons utiliser des moutons. Et puis parfois, nous allons utiliser des espèces particulières comme des moutons d'Ouessant qui vont, assez facilement, accéder à ces zones, s'adapter à la végétation qu'ils vont trouver et supporter les différents types de climat. Ces animaux vont remplacer les tondeuses, les débroussailleuses et puis aussi les engins de fauchage qui vont bouleverser les milieux naturels, l'écosystème et émettre des gaz à effet de serre. »
Sur le réseau VINCI Autoroutes, plus de 200 hectares sont déjà entretenus par l’éco-pâturage. Par exemple sur l’autoroute A11 en Loire Atlantique, « on va utiliser une trentaine de moutons d'Ouessant. Ils sont présents toute l'année pratiquement et notre prestataire va adapter le nombre de moutons ou les déplacer de parcelles en parcelles en fonction de la végétation qu'ils vont trouver et du travail à effectuer », ajoute Alexandre Lemaître.
Ces animaux sont à la charge de leur éleveur ou de sociétés d’entretiens paysagers qui veillent à ce qu’ils aient toujours de l’eau. Ils assurent leur soin et les rentrent à la bergerie durant l’hiver.
Sur le réseau VINCI Autoroutes, plus de 200 hectares sont déjà entretenus par l’éco-pâturage. Par exemple sur l’autoroute A11 en Loire Atlantique, « on va utiliser une trentaine de moutons d'Ouessant. Ils sont présents toute l'année pratiquement et notre prestataire va adapter le nombre de moutons ou les déplacer de parcelles en parcelles en fonction de la végétation qu'ils vont trouver et du travail à effectuer », ajoute Alexandre Lemaître.
Ces animaux sont à la charge de leur éleveur ou de sociétés d’entretiens paysagers qui veillent à ce qu’ils aient toujours de l’eau. Ils assurent leur soin et les rentrent à la bergerie durant l’hiver.
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