Les viaducs, ces nids géants pour hirondelles
date 16/05/2025 - 10:13 | micro_reportage Quentin Lachese
Les viaducs autoroutiers abritent des espèces comme les hirondelles ou les chauves-souris. Les services de VINCI Autoroutes doivent concilier travaux et protection de la faune grâce à des inventaires et des aménagements adaptés.

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Les viaducs, ces nids géants pour hirondelles
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Certains animaux trouvent refuge dans des lieux inattendus. C’est le cas des viaducs autoroutiers, où plusieurs espèces protégées s’installent discrètement, selon Sophie Bensa de VINCI Autoroutes : « Nos viaducs sont faits de caissons, les caissons sont creux, on peut marcher à l'intérieur. On a une température qui est assez constante, c'est des grands espaces, on n'y est pas toutes les 5 minutes à les déranger. » Ce calme relatif et les caractéristiques physiques des structures en font des refuges recherchés par les hirondelles, les martinets pâles ou encore les chauves-souris.
Mais les travaux d’entretien ou de modernisation peuvent venir troubler cet équilibre. Pour limiter les impacts, des mesures sont mises en place bien en amont. « On fait passer des écologues qui nous font des inventaires où on recense les espèces présentes et on cartographie également la position de leur nid pour qu'on puisse adapter au mieux les travaux », précise Sophie Bensa.
L’objectif est de planifier les interventions en tenant compte des périodes sensibles, comme la nidification. « Dans la mesure du possible, les travaux sont décalés hors période de nidification, sinon d'autres mesures sont prises », poursuit-elle. Cela peut inclure le déplacement des nids ou l’installation de nichoirs artificiels pour ne pas compromettre la reproduction.
Parfois, ces dispositifs produisent des résultats positifs et observables sur le terrain. Récemment, dans un viaduc de l'autoroute A8, près de l'Italie, les ouvriers ont pu observer la présence d'oisillons nés durant les travaux dans un nid protégé en amont.
Mais les travaux d’entretien ou de modernisation peuvent venir troubler cet équilibre. Pour limiter les impacts, des mesures sont mises en place bien en amont. « On fait passer des écologues qui nous font des inventaires où on recense les espèces présentes et on cartographie également la position de leur nid pour qu'on puisse adapter au mieux les travaux », précise Sophie Bensa.
L’objectif est de planifier les interventions en tenant compte des périodes sensibles, comme la nidification. « Dans la mesure du possible, les travaux sont décalés hors période de nidification, sinon d'autres mesures sont prises », poursuit-elle. Cela peut inclure le déplacement des nids ou l’installation de nichoirs artificiels pour ne pas compromettre la reproduction.
Parfois, ces dispositifs produisent des résultats positifs et observables sur le terrain. Récemment, dans un viaduc de l'autoroute A8, près de l'Italie, les ouvriers ont pu observer la présence d'oisillons nés durant les travaux dans un nid protégé en amont.
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