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Les autoroutes traversent de nombreux habitats d’animaux, comme celui des chauve-souris. Mais la proximité des voies est-elle sans risque pour ces espèces protégées ?
C'est important car la France compte 34 des 41 espèces présentes en Europe.
Afin de les laisser se reposer, s’alimenter et se reproduire, les initiatives se multiplie. Mathieu Bourboulon de VINCI Autoroutes explique que « à la construction, quand on sait qu'il y a des zones sensibles dans lesquelles on a des chauve-souris qui vont se reproduire ou gîter, on essaye d'éviter ces zones par un choix de tracé. »
Pour les autoroutes déjà en fonction depuis plusieurs années, la stratégie est différente avec « des mesures plus spécifiques notamment sur les continuités écologiques. On essaye de rétablir un franchissement et améliorer le franchissement pour ces espèces... »
Nichoirs, gîtes artificiels, protection de grottes, passages protégés sont alors réalisés le long du réseau. Un projet expérimental est également mené dans la région de Niort sur l’autoroute A83 : « Un portique qui ressemble à un portique de signalisation a été fait spécifiquement pour ces espèces pour faciliter leur déplacement. »
Un suivi est effectué régulièrement pour tester l’efficacité de l’équipement. Et manifestement, ça fonctionne : « on a une thèse qui a été réalisé en partenariat avec le Musée National d'Histoire Naturel. En fonction du positionnement de ces ouvrages, ça peut permettre une augmentation significative du franchissement des chauve-souris sur ces passages... »
Des emplacements choisis en raison de leur situation stratégique proche d’un site d’hibernation en hiver et de chasse en été…