Le traitement des eaux sur les aires de services
date 13/05/2024 - 10:03 | micro_reportage Quentin Lachese
Vous faites une pause sur une aire de services. Votre chemin vous mène jusqu'aux sanitaires ou bien à la station-service, les eaux usées suivent un chemin spécifique avant de rejoindre la nature. Les explications avec notre Question d'Autoroute.
© VINCI Autoroutes
Le traitement des eaux sur les air…
Le traitement des eaux sur les aires de services
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Toutes les deux heures de conduite vous marquez la pause, parfois sur une aire de services. Vous profitez d'installations comme les sanitaires ou encore les stations-services. Deux endroits où l'eau peut rapidement être usée. Des opérations de traitement sont alors indispensables : « On a un certain nombre de nos aires qui sont équipées de stations d'épuration », nous explique Valérie Vasquez de VINCI Autoroutes.
Ces dispositifs sont sous étroite surveillance pour que la qualité de l'eau rejetée soit optimale : « C'est très contrôlé. Nos installations commerciales réalisent des échantillonnages et des auto-contrôles à fréquence régulière sur l'ensemble des rejets pour vérifier le rendement de ces stations d'épuration et s'assurer qu'elles sont conformes à la réglementation. »
Quant aux eaux de pluie, elles charrient différents éléments qu'il faut isoler : « Lorsqu'elles ruissellent, sur des zones imperméabilisées et sur des zones de stations de carburant, elles se chargent en polluant. Un traitement spécial a été conçu. Il peut y avoir plusieurs procédés selon les différents types de séparateurs d'hydrocarbures. Les débourbeurs vont enlever les graviers, le sable et on va ensuite avoir un séparateur d'hydrocarbures qui permet de les faire retomber. »
Selon les contraintes, ces eaux de pluie sont réacheminées vers d'autres bassins ou vers d'autres traitements très spécifiques avant d'être rejeté dans le milieu naturel. Tous ces dispositifs sont dimensionnés en fonction de la fréquentation des aires, de leur taille ainsi que de la réglementation préfectorale.
Ces dispositifs sont sous étroite surveillance pour que la qualité de l'eau rejetée soit optimale : « C'est très contrôlé. Nos installations commerciales réalisent des échantillonnages et des auto-contrôles à fréquence régulière sur l'ensemble des rejets pour vérifier le rendement de ces stations d'épuration et s'assurer qu'elles sont conformes à la réglementation. »
Quant aux eaux de pluie, elles charrient différents éléments qu'il faut isoler : « Lorsqu'elles ruissellent, sur des zones imperméabilisées et sur des zones de stations de carburant, elles se chargent en polluant. Un traitement spécial a été conçu. Il peut y avoir plusieurs procédés selon les différents types de séparateurs d'hydrocarbures. Les débourbeurs vont enlever les graviers, le sable et on va ensuite avoir un séparateur d'hydrocarbures qui permet de les faire retomber. »
Selon les contraintes, ces eaux de pluie sont réacheminées vers d'autres bassins ou vers d'autres traitements très spécifiques avant d'être rejeté dans le milieu naturel. Tous ces dispositifs sont dimensionnés en fonction de la fréquentation des aires, de leur taille ainsi que de la réglementation préfectorale.
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