Les continuités écologiques

Comment limiter l’impact des autoroutes sur l’environnement et notamment sur la faune sauvage ? Focus sur ce qui est mis en œuvre pour relier les milieux naturels et restaurer ce qu’on appelle les « continuités écologiques »…

Comment permettre à la faune sauvage de franchir l'autoroute sans danger ? Grâce aux continuités écologiques que la loi impose de restaurer entre les milieux naturels situés de part et d'autre des voies de l'autoroute.

Une mission capitale pour préserver la biodiversité. Philippe Chavaren de VINCI Autoroutes : « Les continuités écologiques pour l'expliquer très simplement : les animaux, si on les compare aux hommes, ont également des territoires. Ils se déplacent sur ces territoires et lorsque une autoroute vient couper leur territoire, il va falloir restaurer les axes de déplacement parce que, tout simplement, c'est un besoin vital pour une espèce de se déplacer pour se nourrir, se reproduire, se mettre à l'abri, se protéger. »

Et pour rétablir ces continuités écologiques, différents aménagements spécifiques sont créés ou restaurés : "On essaye déjà de repérer où les animaux passaient. Donc, on va pouvoir implanter correctement le passage. Et là, on va construire soit des ouvrages sous l'autoroute type écoduc, c'est à dire simplement des tuyaux de 1m de large 1,20m, soit au dessus de l'autoroute, avec ce qu'on appelle aujourd'hui les grands ouvrages de nouvelle génération : les éco pont, qui s'adressent à toute la faune.

Et d’autres dispositifs existent comme les chiroducs, pour les chauves-souris, des aménagements d’ouvrages hydrauliques, et des aménagements piscicoles par exemple pour poursuivre la migration des saumons…
Au total, le réseau Vinci Autoroute compte près de 1 000 passages à faune…