Protéger et écarter les animaux de l'autoroute : les secrets des clôtures

Pour éviter que des animaux ne s’aventurent sur les voies rapides, des aménagements spécifiques sont mis en place le long des autoroutes. Benoît Leboucq, gérant de l’entreprise clôture Saliez dans le sud de la France, explique : « Toutes les portions qui sont à 130 km/h sont obligatoirement clôturées. »

Ces clôtures sont conçues pour résister à la force d’un sanglier : « Ça a été testé depuis de très longues années, puisque dans les clôtures d'autoroutes ça fait plus de 40 ou 50 ans que ça existe, et puis ça a beaucoup évolué. » Aujourd’hui, elles sont enterrées pour éviter aux animaux fouisseurs ne passent en dessous : « On enterre les clôtures de au moins 40 cm dans le sol pour éviter de retrouver des sangliers de l'autre côté de l'autoroute. »

Si un animal parvient malgré tout à franchir la barrière, des dispositifs permettent son retour en sécurité : « Ça fait comme un clapet anti-retour si vous voulez. Le sanglier passe, la petite barrière s'ouvre et après ça se referme. »

Les plus petits animaux ne sont pas oubliés avec des clôture à amphibiens : « Cette clôture-là, elle est installée, elle est enterrée sur une trentaine de centimètres. » Elle remonte sur environ 60 cm et comporte un bas volet : « Un bas volet c'est la clôture qui est à 45° pour empêcher justement les crapauds de grimper sur la clôture et passer de l'autre côté. »

Même les portails de sécurité sont adaptés : « Vous regarderez, ils ont un maillage spécial. Alors les batraciens, quand il y en a dans cette zone-là, on est obligé de rajouter soit une bavette en caoutchouc ou alors on rajoute un maillage fin sur la partie du portail. » Enfin, ces clôtures jouent aussi un rôle de protection pour les piétons et leur éviter de se retrouver par mégarde au bord des voies.