Végétaliser les abords de l'autoroute
date 09/05/2021 - 02:27 | micro_reportage Marie Marquet
Planter des arbres et des arbustes au bord de l’autoroute, ce n’est pas uniquement esthétique. La végétalisation de l'autoroute est utile à la biodiversité.

© VINCI Autoroutes
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Végétaliser les abords de l'autoroute
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Les abords des voies de l’autoroute sont utiles à la biodiversité. Les talus, de part et d’autre des voies, sont les « dépendances vertes » qui font partie intégrante du paysage de l’autoroute.
Ce sont des espaces de biodiversité inscrits dans les grands projets d’infrastructures avec, souvent, les aménagements paysagers et la végétalisation des talus, comme l'explique Clara Arnould de VINCI Autoroutes : « Cette végétalisation permet une meilleure intégration de l'autoroute dans son environnement et permet aussi le développement de milieux propices à la biodiversité. »
Cette biodiversité est animale mais également végétale, car les abords des autoroutes offrent une alternative intéressante en termes de milieu de vie à la petite faune et à la flore sauvage. D’où l’intérêt de se tourner vers le végétal local, avec des pépiniéristes qui connaissent bien la faune et la flore de leur région. Clara Arnould précise que « ce sont des végétaux adaptés au milieu, puisqu'on les replante dans la région où on collecte les graines et, donc, ils sont beaucoup plus favorables à la biodiversité et plus résistants par rapport au climat ».
Les graines sont récoltées à la main et des végétaux poussent ensuite en culture afin d’être plantés sur des surfaces non négligeables : pour 1 km d'autoroute, on compte à peu près 4 hectares de talus, ce qui représente en moyenne 10 à 15 mètres de part et d'autre des voies…
Ce sont des espaces de biodiversité inscrits dans les grands projets d’infrastructures avec, souvent, les aménagements paysagers et la végétalisation des talus, comme l'explique Clara Arnould de VINCI Autoroutes : « Cette végétalisation permet une meilleure intégration de l'autoroute dans son environnement et permet aussi le développement de milieux propices à la biodiversité. »
Cette biodiversité est animale mais également végétale, car les abords des autoroutes offrent une alternative intéressante en termes de milieu de vie à la petite faune et à la flore sauvage. D’où l’intérêt de se tourner vers le végétal local, avec des pépiniéristes qui connaissent bien la faune et la flore de leur région. Clara Arnould précise que « ce sont des végétaux adaptés au milieu, puisqu'on les replante dans la région où on collecte les graines et, donc, ils sont beaucoup plus favorables à la biodiversité et plus résistants par rapport au climat ».
Les graines sont récoltées à la main et des végétaux poussent ensuite en culture afin d’être plantés sur des surfaces non négligeables : pour 1 km d'autoroute, on compte à peu près 4 hectares de talus, ce qui représente en moyenne 10 à 15 mètres de part et d'autre des voies…
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