ÉCOUTER

Le SOPK, un syndrome qui touche 1 femme sur 7

Le syndrome des ovaires polykystiques est fréquent mais souvent méconnu. Il provoque des troubles de l’ovulation et une production excessive d’hormones mâles. Son diagnostic repose sur un bilan hormonal complet.

Dernière modification : 18/11/2025 15:30

Le SOPK, un syndrome qui touche 1 femme sur 7
2:02

Le syndrome des ovaires polykystiques est fréquent mais souvent sous-diagnostiqué.

Logo partenaire Bien être & Santé
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une maladie hormonale qui concerne environ une femme sur sept en âge de procréer. « C'est un peu comme un désordre hormonal, entre les ovaires et le reste du corps », explique Lisa Merioud, rédactrice en chef adjointe de notre partenaire, le magazine Bien-être et Santé. Ce dérèglement entraîne une ovulation irrégulière et une surproduction d’hormones mâles, pouvant entraîner de l'acné, une pilosité plus marquée, ou des cycles très espacés. Le SOPK est par ailleurs la première cause d’infertilité féminine.

Les symptômes varient fortement d’une femme à l’autre. « Certaines ont des cycles irréguliers, d'autres ont une peau à problème », précise Lisa Merioud. Cette diversité rend le diagnostic complexe, d’autant plus que d’autres troubles hormonaux présentent des signes similaires. 3 critères principaux permettent d’identifier le SOPK : des troubles de l’ovulation, une production excessive d’hormones mâles détectée par prise de sang, et un excès de follicules observé à l’échographie. Contrairement à une idée reçue, « il ne s'agit pas de vrais kystes mais plutôt de nombreux follicules immatures ». Le diagnostic repose sur un bilan hormonal complet, généralement réalisé par un endocrinologue ou un gynécologue.

Le SOPK ne signifie pas nécessairement stérilité. « Beaucoup de femmes atteintes parviennent tout de même à avoir des enfants naturellement », insiste Lisa Merioud. Le traitement est personnalisé selon les symptômes. « Les médecins traitent généralement symptôme par symptôme », avec par exemple la pilule contraceptive pour réguler les cycles ou limiter l’acné. Si besoin, en cas de désir de grossesse, l’ovulation peut être stimulée par traitement, souvent sans recours à la procréation médicalement assistée. Un site internet permet d'informer et d'agir auprès des patientes concernées par ce syndrome des ovaires polykystiques : le site officiel !
00:00 / 00:00

Pour approfondir le sujet

Partager cet article

À découvrir sur le même thème